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dimanche 28 août 2022

Vingt ans déjà... Partie 1 : La génèse

Lors de l'été 2002, vers la fin juillet, j'ai commencé à poser les bases de l'univers des Maîtres du Destin. Vingt ans d'écriture sur ce monde et sur son développement. À l'occasion de cet anniversaire fictif (et qui n'a d'importance que pour moi), j'ai écrit une série d'articles pour en dévoiler plus sur la création de cette œuvre !

En ce temps-là, j'avais vingt ans, chantait le regretté Pierre Bachelet. Sauf que j'en avais tout juste dix-sept. Je venais de passer les épreuves anticipées de Français et j'étais, comme chaque année, en vacances chez ma grand-mère. Un endroit apaisant, loin d'internet et de la folie des grandes villes en plein été.

Le quotidien de la vie et internet nuisent parfois (souvent ?) à la réflexion et à l'écriture. Combien de fois, tout comme moi, vous vous êtes retrouvés devant votre ordinateur, a parcourir internet, alors que vous deviez faire autre chose et que vous ne voyez pas le temps passé ? Aujourd'hui encore, j'apprécie ces moments loin de mon domicile, surtout si je suis au milieu de la nature, sans avoir d'ordinateur. Par contre, avec les smartphones, j'ai malheureusement toujours plus ou moins internet avec moi, mais je passe beaucoup moins de temps dessus !

Après vous avoir situé le contexte de l'importance de ce lieu où je ne me suis jamais ennuyé (sans console et sans internet, comment est-ce possible ? se demanderont bien des gens de ma génération et je ne parle pas des suivantes), je reviens à cet été si particulier. Il n'était pas différent des autres. Je prenais plaisir à lire, à m'aérer chaque jour dans le jardin, à imaginer différents univers, comme souvent. Sauf que cette année-là, le Noël précédent, le premier volet du Seigneur des Anneaux était sorti au cinéma. Et comme cadeau, ma mère m'avait offert le livre avec les illustrations d'Alan Lee.

L'édition France Loisirs avec une image du film en couverture !

Je lisais Les Deux Tours et un après-midi, en sortant dans le jardin, balle au pied pour mettre quelques frappes (je vous rappelle que je suis Marseillais, donc le foot fait aussi partie de ma vie), je réalise que je pourrais écrire de la fantasy. Jusqu'à présent, j'écrivais des textes de science-fiction et de fantastique. Mais en lisant Tolkien, je compris le potentiel de ce genre et les multiples possibilités qu'il m'offrait. Et c'est ainsi, que naquit dans mon esprit, le monde de Terra Nova.

Le lendemain, lors des courses avec ma famille, j'ai pris un cahier de brouillon pour mettre par écrit les idées que j'avais. J'ai encore ce cahier, que j'emmenais partout pendant une dizaine d'années, car il était la base de mon univers. La création des treize espèces, les personnages principaux, le nom des différents dirigeants, les caractéristiques des peuples... Une des petites bibles de ce monde.

Le premier des quatre cahiers. Il a un peu souffert, mais il reste important !

Durant cet été, je suis parti en Alsace, ma deuxième région préférée, pour deux semaines. On louait un gîte. Je me rappelle que j'étais toujours le premier réveillé et j'avais choisi de dormir dans le salon. Du coup, je pouvais ouvrir les volets et me mettre à lire Le Retour du Roi en attendant. Il m'arrivait aussi de prendre mon cahier de brouillon et d'écrire quelques scènes en lien avec l'univers des Maîtres Du Destin. Car peu avant de partir, j'avais déjà défini que j'écrirais une trilogie qui s'appellerait ainsi.

Je me rappelle d'une scène que j'ai écrite un matin, elle se passait bien avant ce projet, au palais de Florissar. J'imaginais la fameuse cascade, bien présente dans le livre, voyant un peu le jardin comme ceux de Naboo dans Star Wars : La Menace Fantôme. (Pour rappel, le film est sorti en 1999 et L'Attaque des Clones venait de sortir en mai.) Quant au palais, vous l'aurez peut-être compris dans les descriptions, la renaissance est mon influence principale. Il faut dire que depuis quelques années, en étant en vacances près d'Orléans, chaque été nous partions visiter un château de la Loire. Blois, Amboise, Chambord, Cheverny...


Voilà pour la première partie, plutôt nostalgique. À cette époque, l'écriture paraissait si facile, avec tout un champ de possible. La réalité est parfois autrement. Surtout que je n'avais pas encore attaqué le premier tome. Je me contentais d'écrire des scènes et des informations sur l'univers.

À bientôt pour un autre article sur les vingt ans d'écriture de cet univers !

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